À Anglet, les hommes gays vous attendent pour parler, vibrer, rencontrer

Ce n’est pas un conte de fées. Juste une histoire comme tant d’autres. Mais elle commence ici, à Anglet.

Je m’appelle Thomas (enfin, appelons-moi Thomas, c’est plus romantique), et je suis ce qu’on appelle un gay tendre, prêt à construire. Pas un mur, non, mais une vraie relation. Après quelques tempêtes et autant de remises en question que de grains de sable sur la plage de la Barre, me voilà dans une phase de redécouverte. Oui, j’ai rangé Grindr au placard (enfin, presque) et j’ai décidé de donner une chance à la vraie vie, celle où l’on croise des regards, où l’on partage un café, et où l’on rêve à deux devant un coucher de soleil sur la Chambre d’Amour.

Anglet, c’est un peu mon terrain de jeu et de cœur. Ici, entre l’océan et les pins, il y a de la place pour les rencontres sincères. Je ne vais pas vous mentir : on n’est pas à Paris, il n’y a pas un bar gay à chaque coin de rue. Mais c’est justement ce qui fait le charme d’Anglet. On se croise au marché de Quintaou, on se sourit à la terrasse d’un café sur l’avenue de l’Adour, et parfois, on se retrouve à refaire le monde sur la plage des Cavaliers, les pieds dans le sable, le cœur un peu plus léger.

Pour ceux qui aiment les balades, le parc écologique Izadia est parfait pour discuter sans pression, loin du bruit et des regards. Et si l’envie vous prend de danser, Biarritz n’est jamais bien loin, avec ses soirées festives et ses lieux plus animés. Mais moi, ce que je préfère, c’est la complicité d’un pique-nique improvisé sur la digue, ou un apéro au coucher du soleil, là où l’Atlantique se pare de rose et d’orange.

Rencontrer un autre homme à Anglet, c’est un peu comme surfer : il faut attendre la bonne vague, celle qui te porte sans te renverser. Ici, on prend le temps, on se découvre, on rit de nos maladresses. On n’est pas pressés, on n’a rien à prouver. On veut juste écrire une histoire, la nôtre, avec tendresse et humour.

Alors si toi aussi tu es dans cette phase de redécouverte, prêt à construire quelque chose de vrai, sache que tu n’es pas seul. Anglet a beau être discrète, elle sait offrir de belles surprises à ceux qui osent ouvrir leur cœur. Qui sait, peut-être qu’un jour, nos chemins se croiseront entre deux vagues ou deux éclats de rire. Après tout, ce n’est pas un conte de fées. Mais c’est peut-être le début d’une belle histoire.

Ce n’est pas un conte de fées. Juste une histoire comme tant d’autres. Mais elle commence ici, à Anglet, entre l’océan et les pins, là où les vagues semblent parfois plus accueillantes que les applis de rencontre. Je suis ce gay tendre, prêt à construire, mais pas pressé de poser la première pierre sans avoir trouvé le bon architecte. Après tout, on ne bâtit pas une histoire solide sur du sable, même si la plage des Cavaliers est tentante pour bien d’autres raisons.

Redécouvrir la rencontre gay à Anglet, c’est un peu comme redécouvrir le surf après une longue pause : on hésite, on se prend quelques gamelles, mais on finit toujours par remonter sur la planche. Ici, la communauté LGBTQ+ n’est pas la plus tapageuse, mais elle sait se retrouver, se reconnaître, et surtout, s’entraider. Les soirées au bar Le Spot, à Biarritz tout proche, sont devenues mon petit rituel. On y croise des visages familiers, des regards complices, et parfois, un sourire qui donne envie de prolonger la nuit sur la plage de la Barre, à discuter jusqu’à ce que le soleil se lève.

Anglet, c’est aussi cette douceur de vivre qui donne envie de prendre son temps. Les rencontres ne se font pas toujours au coin d’un bar ou d’une appli, mais parfois lors d’une balade sur la promenade de la Chambre d’Amour, ou en participant à une sortie organisée par l’association LGBT+ Les Bascos. Ici, on ne cherche pas le prince charmant, juste quelqu’un qui saura apprécier un pique-nique improvisé sur la plage, ou un café en terrasse après une session de paddle. Et si la météo fait des siennes, il reste toujours les soirées ciné queer organisées par l’asso, où l’on peut débattre du dernier film en toute liberté.

Bien sûr, il y a les lieux de drague discrets, comme le bois de Chiberta, mais je préfère les rencontres qui commencent par un vrai échange, un rire partagé, ou même un silence complice. Parce qu’à Anglet, on a le temps de se découvrir, de se raconter, de se surprendre. Et si parfois la magie opère, ce n’est pas grâce à une baguette, mais à un simple “salut, tu viens souvent ici ?” lancé avec un brin de maladresse.

Alors non, ce n’est pas un conte de fées. Mais c’est une histoire vraie, la mienne, la tienne, la nôtre, qui commence ici, à Anglet. Parce qu’on mérite tous une belle histoire, à notre manière.