Rencontrer un homme gay à Compiègne n’a jamais été aussi simple

Tout le monde parle du Marais, mais moi, c’est ici, à Compiègne, que j’ai compris ce que je cherchais vraiment. Après des années à me mentir, à jouer le rôle du père modèle, du mari parfait, j’ai fini par accepter ce que je suis. Divorcé, oui, mais surtout libre. Libre d’assumer ma vraie nature, sans détour, sans faux-semblant. Et franchement, je ne pensais pas que Compiègne pouvait m’offrir autant de possibilités pour une rencontre gay sincère, authentique, loin des clichés parisiens.

Ici, pas besoin de se cacher derrière des pseudos ou de faire semblant d’être quelqu’un d’autre. J’ai découvert que la communauté gay à Compiègne existe bel et bien, même si elle n’est pas tapageuse. On se croise au détour d’une balade dans la forêt, sur les bords de l’Oise, ou en terrasse place Saint-Clément. Le soir, certains bars comme Le Saint-Antoine ou le Café de la Paix deviennent des lieux où les regards se croisent, où les discussions s’engagent sans chichi. Pas de drague forcée, juste des mecs comme moi, qui veulent vivre une belle histoire, ou simplement partager un moment vrai.

J’ai aussi appris à apprécier les petits événements organisés par l’asso locale, Compiègne Arc-en-Ciel. Ils ne font pas la Gay Pride tous les week-ends, mais leurs apéros et leurs soirées au centre-ville sont l’occasion de rencontrer des gars de tous horizons, souvent dans une ambiance bienveillante. On n’est pas à Paris, c’est sûr, mais c’est justement ce côté à taille humaine qui me plaît. Ici, on prend le temps de se connaître, de se raconter, de rire autour d’un verre ou lors d’une expo au Musée Antoine Vivenel.

Je ne vais pas mentir : il y a encore des regards, parfois des préjugés. Mais j’ai décidé de ne plus m’en soucier. J’ai passé trop d’années à me taire. Aujourd’hui, je veux vivre, aimer, rencontrer. Que ce soit sur une appli ou au détour d’une soirée, je suis prêt à ouvrir la porte à une vraie rencontre, ici, à Compiègne. Parce qu’on n’a qu’une vie, et que la mienne commence maintenant.

On parle toujours du Marais à Paris, comme si c’était le seul endroit où un mec gay pouvait espérer vivre une vraie rencontre. Mais moi, c’est à Compiègne que j’ai compris ce que je cherchais vraiment. Après des années à jouer un rôle, à cacher qui j’étais, à me fondre dans le décor d’un mariage hétéro, j’ai fini par accepter la vérité : je suis gay, père divorcé, et j’ai envie de vivre pleinement. Pas à Paris, pas dans l’anonymat d’une grande ville, mais ici, dans ma ville, à Compiègne.

Je ne vais pas te mentir : sortir du placard à 40 ans passés, avec des enfants et un ex-femme, ce n’est pas le scénario rêvé. Mais c’est la réalité de beaucoup d’entre nous. Et c’est ici, dans les rues de Compiègne, que j’ai décidé d’assumer. J’ai commencé par pousser la porte du bar Le Saint-Clair, le seul endroit vraiment gay-friendly du centre-ville. Pas besoin de paillettes ou de grandes déclarations, juste des regards, des sourires, des discussions honnêtes autour d’un verre. C’est là que j’ai compris que la rencontre gay à Compiègne, c’est avant tout une histoire de sincérité.

Compiègne, ce n’est pas Paris, mais il y a une vraie communauté, discrète mais bien présente. Les soirées organisées par l’association LGBT Oise m’ont permis de rencontrer d’autres gars comme moi, parfois paumés, parfois sûrs d’eux, mais tous en quête de quelque chose de vrai. Les événements comme la Marche des Fiertés de l’Oise, même à petite échelle, m’ont donné le courage de m’afficher, de marcher la tête haute, ici, dans ma ville.

Et puis il y a les lieux de drague, parce qu’on ne va pas se mentir, ça fait partie du jeu. Le Bois de Compiègne, en journée ou à la tombée de la nuit, c’est un spot connu pour les rencontres entre mecs. On s’y croise, on s’y cherche, parfois on s’y trouve. Mais ce que je veux aujourd’hui, c’est plus qu’un plan rapide. J’ai envie d’une vraie rencontre, d’un mec qui comprenne ce que c’est que de jongler entre la vie de famille, le boulot, et cette envie d’aimer enfin pour de vrai.

Rencontrer un homme à Compiègne, c’est possible, même si on n’a plus 20 ans, même si on a un passé, des enfants, des cicatrices. Ici, on n’est pas des anonymes dans la foule, on se croise au marché, au parc Songeons, à la terrasse d’un café. On se reconnaît, on se comprend. Et si tu lis ces lignes, c’est peut-être que toi aussi, tu cherches quelque chose de vrai, ici, à Compiègne.

Laissons le hasard faire le reste, entre père divorcé qui assume enfin sa vraie nature et toi.